La Princesse et l’apprenti-Chevalier

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BelgiquePeter
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La Princesse et l’apprenti-Chevalier

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La Princesse et l’apprenti-Chevalier
La Princesse et l’apprenti-Chevalier
ImageVoici l'histoire des gaulois EBURONE pendant l'invasion romaine. L'histoire met en scène de hauts faits d'armes.
:Circle Il y a bien longtemps, du temps de l’Ancien Monde dans la grande forêt sacrée d'Arduinna, une petite tribu vivait dans le respect de l' Ancestrale Loi. Dans cette paisible communauté, grandissait une jeune princesse du nom de Bellusia. Tout en elle était splendeur et délicatesse : ses longs cheveux blonds aux reflets chatoyants, ses grands yeux bleus aux éclats cristallins, son visage parfait, ses lèvres pleines et rouge sang, sa peau diaphane… Elle semblait tout droit descendue du monde des Dieux et tous la considéraient comme une véritable déesse vivante. Chaque garçon de la tribu rêvait de se perdre dans son regard, de caresser sa chevelure ou de goûter à ses lèvres. Chaque année, lors de la grande fête de Lug, Bellusia choisissait parmi tous un compagnon pour l’année. Chacun attendait impatiemment ce jour. Les prétendants étaient survoltés, ils voulaient tous devenir l’élu. Même les chefs de tribu, car ils savaient que tant que l’élu ne serait pas connu, ils verraient s’accroître l’effervescence de la jeunesse.

:Circle À la fin du printemps, certains remarquèrent que la jeune fille tendait son regard vers un jeune apprenti chevalier prénommé Kingeto. Souvent, elle l’accompagnait lorsqu’il partait dans la forêt apprendre son métier de garde forestier. Kingeto avait dix-sept ans et un physique fort agréable pour une jeune fille. Il était de bonne taille, vigoureux, mince, de belles cuisses musclées dont le galbe ressortait bien : l’idéal pour qui court la forêt vallonnée. Son visage, bien qu’encore assez juvénile, reflétait une certaine dureté. Bellusia s’était arrogé le droit de faire les tresses du jeune homme, qu’il portait malgré une vie de plein air, et de préparer ses effets pour la randonnée.
Les jours passaient. Kingeto et la jeune princesse semblaient de plus en plus liés. Ils passaient de plus en plus de temps ensemble, particulièrement à la rivière ; il y avait une sorte d’anse permettant de nager sans déranger les animaux qui venaient se désaltérer. Ils nageaient et jouaient dans l’eau. Elle s’était bien sûr désignée pour essuyer Kingeto à la sortie de l’eau, et assurait aussi le massage reconstituant avec une huile connue des seuls druides. Kingeto appréciait ce moment intime ; elle adorait passer ses mains sur sa jeune, mais déjà puissante musculature.

:Circle La grande fête approchait, quatre jours de festivités, de joutes pour les jeunes, de présentations des artisans et, bien sûr, l’occasion pour les belles de faire un choix. Que le temps passe lentement pour ces jeunes gens !
Pendant ce temps, des éclaireurs rapportèrent qu’une armée d’invasion appartenant à
l’abominable Caius Julius Detritus s’approchait de la grande forêt. Ces hordes
cauchemardesques pillaient, massacraient les pauvres villageois au sud de la grande forêt et détruisaient tant et plus. Les évènements se succédaient à une vitesse folle...Ambiorix, le chevalier des Eburone, rassembla ses chevaliers et confia à Kingeto et à d’autres jeunes la garde des femmes, filles et enfants de la tribu.

:Circle Kingeto voulait agir, il décida de partir vers l’est rejoindre les escadrons de Germanie, qui arrivaient en renfort. Mais ils étaient encore loin, leur arrivée n’était prévue que dans plusieurs jours... C’était pour la Sainte Forêt, pour la Vieille Loi, pour Dieu et la Touta, que luttaient ces chevaliers. Sabrant les troupes de l’infâme Detritus, ralliant les hommes dans leurs batailles épiques, ils n’avaient plus aucune chance face à une légion et deux manipules.
Aucune chance ? Voir...

:Circle Pendant ce temps, Ambiorix avait fort à faire avec les deux légions, et Kingeto avançait toujours vers l’est. À ce moment crucial, la cavalerie de l’infâme approchait à grande vitesse et allait couper la seule route praticable. Comment ? Une unité de mille cavaliers contre des jeunes hommes, des femmes et des enfants ? Mais que faisait le Ciel ? À ce moment, Kingeto prit sa corne d’appel et souffla l’appel aux chevaliers. C’est alors que des sangliers s’approchèrent au pas de charge. On pouvait reconnaître les Solitaires, ces merveilleux chevaliers de la forêt, accourant à l’appel de la corne. Ils fonçaient sur les cavaliers de l’abomination, renversaient les chevaux, éventraient la soldatesque. Mais que pouvaient deux dizaines de Solitaires contre mille cavaliers ? Mille !

:Circle Et le miracle arriva. La princesse se servit de son propre cor, et le temps se figea. Le ciel s’obscurcit, le vent se leva. Taarrraaammmm fit le tonnerre. Un éclair zébra le ciel et s’abattit au pied de l’avant-garde des cavaliers. Puis les éclairs tombèrent près et sur les cavaliers sans jamais toucher les sangliers d’Arduinna. Mais déjà, des cavaliers se rapprochaient du groupe, Kingeto prit son épée et l’abattit sur le premier cavalier. Les autres firent de même. Nos jeunes,avec leurs dix-sept ans, avec leur souffrance et leur misères, écrivaient la bataille de leur sang.
Les éclairs, ainsi que les Solitaires arrivés à la rescousse, avaient déjà décimé pas mal de cavaliers. Il ne restait plus que deux Solitaires dans le dernier cercle. Soudain, un cavalier jeté à bas de son cheval se releva. Il jeta son glaive sur la princesse, qui s’écroula. Kingeto, fou de rage et de douleur à la pensée qu’elle puisse être morte, foudroya d’un seul coup le maudit romain.

:Circle Une matrone se pencha sur la princesse et vit qu’elle perdait beaucoup de sang. « Il faut absolument que la princesse soit en sécurité et qu’elle reçoive des soins », dit-elle à Kingeto. Le Mal allait-il triompher ?
Kingeto se décida à appeler les Solitaires, et le vieux sanglier Esos approcha. Le vieux Solitaire regarda la princesse et comprit la situation : il fallait qu’elle boive beaucoup de sang chaud pour reconstituer le sien ; c’était la seule manière de sauver sa vie. Alors, le vieux Solitaire fit ce qu’un chevalier fait dans ce cas-là, se coucha et présenta son flanc. Kingeto, la larme à l’œil, enfonça son épée dans le flan du sanglier, qui se vida de son sang en grande quantité. Alors, la matrone recueillit le sang chaud et le fit boire à la princesse. Les matrones se mirent à soigner ensuite le vieux Esos.

:Circle La bataille, où en était-elle ? Près du fleuve Mosa, Ambiorix terminait d’anéantir la légion romaine principale. Et ici, Kingeto avait accompli avec une bravoure et une intelligence hors du commun des mortels une protection efficace de la troupe comprenant les femmes et les enfants plus quelques anciens trop vieux pour batailler) en route vers l’est.
Revenons un instant sur la situation ici, où, du point de vue guerrier, il ne restait plus grand-chose de la cavalerie romaine ; ce qui était logique, après tout. Puisque, comme vous le savez, elle est constituée d’aristocrates romains qui ont les moyens d’acheter un cheval. Et un mode de vie de citadins, ce qui ne leur confère pas une grande résistance. Ces nains risibles tombaient parfois tout seuls de fatigue. Et voyez les jeunes chevaliers avec Kingeto, tous magnifiquement solides et en pleine santé ! À ce sujet, la tribu devait déplorer la perte de sept d’entre eux. Kingeto ne pouvait protéger tout le monde en même temps, et le propre d’un chevalier, fût-il cadet, était de se protéger.

:Circle Kingeto partit sur injonction du Taram reconnaître le futur emplacement d’une Place-forte pour protéger les familles : et ce fut Terraburg, :Favicon
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